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7 février 2015

Le Théatre Algérien

 

Sketch abderrahmane kilardj au theatre national d'alger 2007

C'est en voulant gagner l'argent qui leur était nécessaire pour accomplir le pèlerinage de la Mecque que des poètes et conteurs ambulants appelés Meddah ou Guwâl, se produisaient sur les places publiques, donnant naissance à une ébauche du métier de comédien.

À la veille de la première guerre mondiale, des personnages divers apparaissent dans des saynètes ou des spectacles de Garagouz, formant peu à peu un véritable répertoire joué lors de cérémonies telles que les mariages, les circoncisions, ou lors des pèlerinages des Zawiyyas, à l'occasion desquels les gens de la ville apportaient le Rgab, la musique inaugurant ces célébrations.

Selon Mahboub Stambouli, la première pièce fut jouée vers 1900 Les premières pièces algériennes, à cette époque étaient sans rayonnement important en raison de la censure qu’exerçait la tutelle coloniale, qui craignait notamment que les pièces ne dérivent vers des sujets d’ordre subversif, par conséquent les éternelles questions domestiques constituaient les thèmes principaux, mais qui étaient cependant loin de refléter la réalité socioculturelle des Algériens.

En 1921, un acteur libano-égyptien, Georges Abiad, organisa une tournée à travers les pays d'Afrique du Nord avec deux pièces écrites et jouées en arabe classique : Salaheddine-El-Ayyubi, tirée de Le Talisman ; et Th'ratu-l'Arab, tirée de Le Dernier des Abencérages, les deux textes écrits par Najib El-Haddad

Néanmoins, à la faveur de cette période marquée par une intense activité intellectuelle, d'échanges entre les différentes communautés (musulmanes, chrétiennes et juives), le désir se manifesta de créer un théâtre en Arabe classique et des projets affleurèrent, portant essentiellement sur des thèmes sociaux comme les méfaits de l'alcool : Badî de Ali-Chérif Tahar, qui fut donnée au Nouveau-théâtre dans la capitale en 1924, mais aucun ne connut de succès face à un public demeurant profane en matière de théâtre et n'ayant aucune connaissance de l'arabe classique. C'est pourtant à cette période, dans une Algérie colonisée que va émerger l'idée du théâtre comme moyen d'expression politique, avec la production, en décembre 1922 par un groupe indépendant, de la pièce Fi sabil El-Watan, (« Pour la patrie »), pièce qui fut aussitôt interdite.

En 1926, ce sont les comédiens Allalou et Dahmoun qui les premiers permirent qu'une étape décisive dans cette quête pour une langue du théâtre algérien soit franchie. Inspirés par un des personnages les plus populaires que recèlent les contes de tradition orale, Djeha, ils décident, dans une démarche alliant thème genre et langue, de mettre en scène en avril 1926, en langue dialectale, les farces du célèbre personnage. Le succès fut assuré, contribuant formellement à l'implantation du théâtre à travers tout le pays, malgré l'opposition de ceux qui le rejetait par principe religieux.

Pour d'autres cependant, et notamment la catégorie des initiés, le choix de l'arabe dialectal n'était pas de nature à intégrer un répertoire noble et par conséquent était jugé inopérant. En dépit de cela, son développement se poursuivit révélant, en 1946, un jeune acteur issu de la société bourgeoise intellectuelle musulmane de  (Est de l'Algérie),. Citons Mustapaha Katebi fut à l'initiative de la création d'une troupe municipale arabe à l'Opéra d'Alger.

À partir des années quarante, de grands noms du théâtre émergent tels que Mahiedine Bachtarzi, Rachid Ksentini Bach Djarah, Mme Keltoum, ces figures allaient constituer le premier noyau de dramaturges algériens qui allaient accompagner de façon soutenue, le mouvement d’affranchissement qui s’est saisi du peuple algérien, puisque durant l'indépendance, des troupes théâtrales faisaient des tournées à travers plusieurs pays du monde, dans le but de faire connaître le combat que menaient les Algériens contre la domination coloniale.

Après l’indépendance, le théâtre va suivre la même trajectoire que le cinéma. Cependant, l’avantage du théâtre a été d’être plus critique à l’égard de certaines transformations sociales, politiques et culturelles que connaissait la société algérienne ; animées par des dramaturges de talent à l’image de Kateb Yacine , ces pièces avaient pour thèmes dominants les principales préoccupations des Algériens face au changement de statuts et de mœurs.

Par la suite, une nouvelle vague de jeunes comédiens et de dramaturges font leur apparition sur la scène théâtrale, cette épopée fut menée par des figures telles que , Allel Mouhib, , A ALlouta,  Med Seghir, Azeddine Madjoubi, Benguettaf et Slimane Benaïssa. Leurs créations ont été nombreuses et souvent de bonne qualité.

Cette nouvelle génération d'artistes prend le relais des aînés qu'étaient Allalou, Bachtarzi et Ksentini en suscitant l'éclosion de nombreux collectifs qui se donneront pour mission de faire exister à travers la création théâtrale, une culture algérienne malgré l'impact historique de celle du colonisateur. Certains, comme Abdelkader Alloula, œuvreront pour la création d'une troupe autonome conçue selon un modèle quasi-professionnel.

 Mohamed Boudia, quant à lui, fondera sous l'égide du Ministère de l'éducation, le TNA (Théâtre national d'Alger) dont il sera le premier administrateur et nationalisera tous les théâtres, dans la perspective d'un théâtre algérien à vocation universelle.

De nos jours, l’activité théâtrale est marquée par des programmes de création locale et d’adaptation de pièces de grande renommée, l’Algérie dispose à ce titre d’un théâtre national, de sept théâtres régionaux et de nombreuses troupes dites de « théâtre amateur ».

Sketch abderrahmane kilardj national theater of Algiers 2007

It's wanting to make money they needed to complete the pilgrimage to Mecca that poets and storytellers street called Meddah or Guwâl, occurred in public places, giving rise to a draft of the acting profession.

On the eve of the First World War, various characters appear in skits or shows Garagouz gradually forming a veritable repertoire played at ceremonies such as weddings, circumcisions, or during pilgrimages Zawiyyas, to opportunity which the people of the city brought the Rgab, music inaugurating the celebrations.

According Mahboob Stambouli, the first play was performed in 1900 The first Algerian pieces at that time were no significant radiation due to the censorship exercised colonial rule, which particularly concerned that the parts drift towards topics of subversive order therefore eternal domestic issues were the main topics but were nevertheless far from reflecting the socio-cultural reality of Algerians.

In 1921, a Lebanese-Egyptian actor Georges Abiad, organized a tour through the North African country with two plays written and performed in classical Arabic: Salaheddine El-Ayyubi, taken from Talisman; and the Arab-Th'ratu, taken from The Last of Abencerages, the two texts written by Najib El-Haddad

Nevertheless, thanks to this period of intense intellectual activity, exchanges between different communities (Muslim, Christian and Jewish), the desire was manifested to create a theater in classical Arabic and projects affleurèrent, focusing on social issues such as alcohol-related harm: Badi Ali Cherif Tahar, which was given to the New Theatre in the capital in 1924, but none experienced success with an audience remained secular in theater and having no knowledge of classical Arabic. Yet it is at this time, in a colonized Algeria that will emerge the idea of theater as a means of political expression, with production in December 1922 by an independent group of Fi Sabil piece El-Watan ("for the Motherland "), a play that was immediately banned.

In 1926, it is the Allalou Dahmoun and comedians who first allowed a decisive step in this quest for a language of Algerian theater is crossed. Inspired by one of the most popular characters that contain tales of oral tradition, Djeha they decide, in an approach combining theme gender and language to stage in April 1926, in dialectal language, jokes of the famous character. The success was assured, formally contributing to the establishment of the theater across the country, despite the opposition of those who rejected him by religious principle.

For others, however, including the category of insiders, the choice of Arabic dialect was not likely to incorporate a noble directory and therefore was considered inoperable. Despite this, his development continued revealing, in 1946, a young actor from the Muslim intellectual bourgeois society (East of Algeria),. Include Mustapaha Katebi was at the initiative of creating an Arab municipal troupe at the Opera of Algiers.

From the forties, big names such as emerging theater Mahiedine Bachtarzi, Rachid Ksentini Bach Djarah Ms. Kulthum, these figures were to form the nucleus of Algerian playwrights who were accompanied by sustained, the movement of emancipation that s' is seized of the Algerian people, because during independence, theater groups were touring across several countries of the world, in order to publicize the fight that led the Algerians against colonial domination.

After independence, the theater will follow the same trajectory as the cinema. However, the advantage of the theater was to be more critical of certain social, political and cultural knew Algerian society; Led by talented playwrights in the image of Kateb Yacine, these pieces were dominant themes for the main concerns of Algerians face change of status and morals.

Subsequently, a new wave of young actors and playwrights are appearing on the theatrical stage, this epic was led by figures such as, Allel Mouhib,, A ALlouta Med Seghir, Azzedine Madjoubi, Benguettaf and Slimane Benaissa. Their creations were numerous and often of good quality.

This new generation of artists takes over seniors that were Allalou, Bachtarzi Ksentini and by encouraging the emergence of numerous class who gave a commission to exist through the theatrical creation, an Algerian culture despite the historical impact that of the colonizer. Some, like Abdelkader Alloula, will work for the creation of an autonomous company designed according to a quasi-professional model.

  Mohamed Boudia, meanwhile, will base under the Ministry of Education, the NIR (National Theatre of Algiers) which will be the first director and nationalize all the theaters in the perspective of an Algerian theater vocation universal.

Nowadays, theatrical activity is marked by local creation programs and adaptation renowned pieces, Algeria has this under a national theater, seven regional theaters and many troops called "amateur theater ".

عبد الرحمن رسم kilardj المسرح الوطني الجزائر 2007

انها الرغبة في كسب المال الذي يحتاجونه لإتمام الحج إلى مكة المكرمة أن الشعراء ورواة القصص شارع يسمى مداح أو Guwâl، وقعت في الأماكن العامة، مما أدى إلى مشروع لمهنة التمثيل.

عشية الحرب العالمية الأولى، ويبدو أن مختلف الشخصيات في التمثيليات أو معارض Garagouz تشكيل تدريجيا لعبت مرجع حقيقي في احتفالات مثل حفلات الزفاف، والختان، أو أثناء الحج Zawiyyas، ل الفرصة التي جلبت أهل المدينة ورغاب، والموسيقى افتتاح الاحتفالات.

وفقا محبوب Stambouli، تم إجراء أول مسرحية في عام 1900 وكانت أول قطعة الجزائرية في ذلك الوقت لا إشعاع كبير بسبب الرقابة المفروضة الحكم الاستعماري، والتي تشعر بالقلق بشكل خاص أن الأجزاء الانجراف نحو موضوعات أجل تخريبية وكانت القضايا الداخلية وبالتالي الأبدية الموضوعات الرئيسية ولكن مع ذلك كانت بعيدة كل البعد عن واقع يعكس الاجتماعي الثقافي للجزائريين.

في عام 1921، وهو المصري اللبناني الممثل جورج الأبيض، نظمت جولة عبر البلاد في شمال افريقيا مع اثنين من المسرحيات المكتوبة وتؤدى في العربية الفصحى: صلاح الدين الأيوبي شركة، والتي اتخذت من تاليسمان. والصراع العربي الإسرائيلي، Th'ratu، والتي اتخذت من آخر من Abencerages، النصين كتب نجيب الحداد

ومع ذلك، وذلك بفضل هذه الفترة من النشاط الفكري الشديد والتبادلات بين المجتمعات المختلفة (مسلم، مسيحي واليهودية)، تجلى الرغبة في إنشاء المسرح باللغة العربية الفصحى والمشاريع affleurèrent، مع التركيز على ظلت بديع علي شريف طاهر، والتي أعطيت إلى المسرح الجديد في العاصمة في عام 1924، ولكن أيا شهدت نجاحا مع الجمهور العلمانية في المسرح، وبعد: القضايا الاجتماعية مثل المتعلقة بالكحول ضرر لا علم اللغة العربية الفصحى. ومع ذلك، في هذا الوقت، في الجزائر المستعمرة التي ستخرج فكرة المسرح كوسيلة للتعبير السياسي، مع إنتاج في ديسمبر 1922 من قبل مجموعة مستقلة من فاي السبيل قطعة جريدة الوطن ("للوطن ")، وهي المسرحية التي حظرت على الفور.

في عام 1926، هو علالو Dahmoun والكوميديين الذين سمحوا أول خطوة حاسمة في هذا السعي من أجل لغة المسرح الجزائري عبرت. مستوحاة من واحدة من الشخصيات الأكثر شعبية التي تحتوي على حكايات من التقليد الشفهي، Djeha قرروا، في نهج الجمع بين موضوع الجنس واللغة لمرحلة في أبريل 1926، في اللغة اللهجات، نكت للشخصية الشهيرة. وأكد نجاح، والمساهمة رسميا على إنشاء المسرح في جميع أنحاء البلاد، على الرغم من معارضة أولئك الذين رفضوه من حيث المبدأ الديني.

وبالنسبة لآخرين، ومع ذلك، بما في ذلك فئة من المطلعين، كان اختيار اللهجة العربية ليس من المرجح أن تدمج دليل النبيل، وبالتالي اعتبرت غير صالحة للعمل. على الرغم من هذا، واصلت تطوره كاشفة، في عام 1946، وهو ممثل شاب من المسلمين المجتمع البرجوازي الفكري (شرق الجزائر). تتضمن كان Mustapaha Katebi بمبادرة من خلق فرقة البلدية العربية في أوبرا الجزائر العاصمة.

من الأربعينات، أسماء كبيرة مثل المسرح الناشئة محي الدين Bachtarzi، رشيد قسنطيني باخ Djarah السيدة كلثوم، كانت هذه الأرقام لتشكيل نواة من الكتاب المسرحيين الجزائرية الذين كانوا برفقة مستمرة، وحركة التحرر التي S 'المعروضة للشعب الجزائري، لأنه خلال الاستقلال، كانت الفرق المسرحية بجولة عبر العديد من دول العالم، وذلك للإعلان عن المعركة التي أدت الجزائريين ضد الهيمنة الاستعمارية.

بعد الاستقلال، أن مسرح تتبع نفس مسار كما السينما. ومع ذلك، فإن الاستفادة من المسرح ليكون أكثر أهمية من المؤكد عرف الاجتماعية والسياسية والثقافية للمجتمع الجزائري. بقيادة المسرحيين الموهوبين في صورة كاتب ياسين، وكانت هذه القطع الموضوعات المهيمنة للالشواغل الرئيسية للجزائريين تواجه تغيير الوضع والآداب العامة.

وفي وقت لاحق، موجة جديدة من الممثلين الشباب والكتاب المسرحيين في الظهور على الساحة المسرحية، وكان على رأس هذه الملحمة من قبل شخصيات مثل علال مهيب،، وALlouta ميد الصغير، عز الدين Madjoubi، Benguettaf وسليمان بن عيسى. كانت إبداعاتهم عديدة وغالبا من نوعية جيدة.

هذا الجيل الجديد من الفنانين يأخذ أكثر كبار السن التي كانت علالو، Bachtarzi قسنطيني وتشجيع ظهور العديد من الدرجة الذي أعطى لجنة في الوجود من خلال إنشاء المسرحي، ثقافة الجزائرية على الرغم من الأثر التاريخي أن من المستعمر. بعض، مثل عبد القادر علولة، والعمل من أجل إنشاء شركة مستقلة مصممة وفقا لنموذج شبه المهنية.

  محمد بودية، وفي الوقت نفسه، سوف نبني تحت إشراف وزارة التربية والتعليم، والجرد الوطني (المسرح الوطني في الجزائر العاصمة) التي ستكون أول مدير وتأميم جميع المسارح في وجهة نظر مهنة المسرح الجزائرية عالمية.

في الوقت الحاضر، يتميز النشاط المسرحي من قبل برامج خلق المحلية والتكيف القطع الشهيرة، الجزائر لديها هذا تحت المسرح الوطني، سبعة المسارح الإقليمية والعديد من القوات تدعى "مسرح الهواة ".

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