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17 octobre 2014

L'économie Algérienne

Image illustrative de l'article Économie de l'Algérie

 L'Algérie a lancé de grands projets économiques pour mettre en place une assise industrielle dense. Une bonne partie de la rente pétrolière a été réinvestie dans les projets de développement économique

 des réalisations importantes (routes, métro, autoroutes, universités, usines, etc.), qui ont été réalisées en grande partie grâce à la manne pétrolière et gazière,

Dans les années 1980, l'économie algérienne a connu des difficultés importantes. En effet, le contre-choc pétrolier de 1986 a porté un coup dur à une économie quasiment rentière, c'est la période des plans anti-pénurie et de stabilisation. Aux débuts des années 1990, l'Algérie a engagé des réformes structurelles concrétisant ainsi le passage à l'économie de marché. En 2012, l'économie algérienne demeure très fortement dépendante de la rente des hydrocarbures, qui représentent la principale source de revenus du paysl.

Une économie planifiée (1962-1978)

La période 1962 – 1971 de l'économie algérienne est marquée principalement par la nationalisation des secteurs clés de l'économie et la création d'entreprises publiques ainsi que la mise en place d'un processus de planification centralisé et mettre en place une structure industrielle ainsi que le parachèvement des institutions publiques. L'année 1966 a été marquée par la nationalisation des mines et des compagnies d’assurances étrangères et la signature d’accords de coopération avec la France, tandis que l'année 1971 a été marquée par la nationalisation des hydrocarbures quand l’État acquiert 51 % des avoirs des sociétés pétrolières françaises présentes en Algérie. En novembre de la même année le gouvernement a lancé la « révolution agraire » et la « gestion socialiste des entreprises » (GSE).
Crise et restructuration (1979-1987)

Au début des années 1980, l'économie algérienne commence à être restructurée, et l'aggravation de la crise économique en Algérie à la suite du choc pétrolier dès 1986.

Passage à l'économie de marché (1994- 2000)

En début de 1994 le passage d'une économie dirigée à une économie de marché est conforté par la dévaluation du dinar algérien, la libéralisation du commerce extérieur, la liberté des prix, et le rééchelonnement de la dette exterieure. Avec l’ancrage à l’économie de marché

.
Données Économiques et sociales

L'économie algérienne a progressé de 2,6 % en 2011, tirée par les dépenses publiques, en particulier dans le secteur de la construction et des travaux publics, et par la demande intérieure croissante.Le taux d'inflation était de 3,9 % et le déficit budgétaire à 3 % du produit intérieur brut (PIB). L'excédent du compte courant est estimé à 9,3 % du PIB et à la fin de décembre 2011. Si les hydrocarbures sont exclus, la croissance économique a été estimée à 4,8 %. La production du secteur pétrolier et gazier en termes de volume, continue de diminuer, passant de 43,2 millions de tonnes à 32 millions de tonnes entre 2007 et 2011. Néanmoins, le secteur représentait 98 % du volume total des exportations en 2011 et 70 % des recettes budgétaires, ou 71,4 milliards USD. Le secteur agricole et des services a enregistré une croissance de 10 % et de 5,3 %, respectivement. La politique budgétaire est restée expansionniste et a permis de maintenir le rythme des investissements publics et de contenir la forte demande pour l'emploi et de logement. Une croissance de 3,1 % est attendue en 2012, passant à 4,2 % en 2013.


L'investissement public a été soutenue par les revenus du pétrole et du gaz, qui a augmenté en raison de la persistance de prix élevés du pétrole, bien que la tendance du volume de production est à la baisse. Les prochaines années verront une intensification de la réforme politique, économique et social en réponse à l'influence sociale et appuyant destiné à renforcer le processus de démocratisation et d'améliorer les conditions de vie. Le plan quinquennal d'investissement pour la période 2010-2014 coûtera 286 000 000 000 dollars américains, dont 40 % iront au développement humain.


Finances

Les fonctions monétaires et bancaires du gouvernement algérien sont centralisées dans le cadre de la Banque d’Algérie, qui procède à partir de 1986, à la libéralisation du secteur bancaire ainsi qu’à la constitution de banques privées. Soutenu dans cette entreprise par le FMI et la Banque mondiale, l’État algérien a entrepris des efforts d’assainissement de ses finances et a vu sa dette extérieure diminuer à partir de la fin des années 1990.Les réserves de change sont passées quant à elles de moins de 5 milliards de dollars en 1999 à plus de 110,18 milliards de dollars en 2007,avec des prévisions de clôture de l’année 2012 de 205,2 milliards de dollars, selon le FMI.

Dette extérieure

L’Algérie a achevé le remboursement anticipé de la totalité de sa dette rééchelonnée. En effet, des accords ont été signés sur le remboursement par anticipation de dettes notamment avec la Pologne, l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Inde, la Slovénie et le Portugal, selon la presse locale. Avec ses créanciers publics du Club de Paris, l’Algérie a clos à la mi-novembre tout le processus de remboursement anticipé pour un montant global de 7,75 milliards de dollars. Elle avait également remboursé par anticipation sa dette rééchelonnée avec le Club de Londres  pour un montant de 800 millions de dollars. L’encours de la dette extérieure est passé de plus de 33 milliards de dollars en 1996 à moins de 4,5 milliards de dollars en 2007. Le service de la dette en pourcentage des exportations de biens et de services est en outre passé de 73,9 % en 1991 contre seulement 500 millions de dollars sur un volume global de 63,3 milliards de dollars.

Le FMI conjointement avec la banque mondiale a classé l'Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA pour l'année 2012,dans un rapport spécial sur les perspectives économiques de la région du Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. En effet, le Fonds indique que la dette extérieure brute de l'Algérie ne représentera que 2,4 % du Produit intérieur brut en 2012 et devra se maintenir au même taux en 2013 contre 2,8 % en 2011.

La dette publique intérieure de l'Algérie a reculé ainsi à moins de 1 % par rapport au Produit intérieur brut (PIB), les taux sont estimés par le Ministère des Finances à 814,4 milliards de dinars, soit l’équivalent de 11 milliards de dollars à fin décembre 2009. La dette intérieure publique connaît une tendance à la hausse . Cette dette intérieure passe de 1170 milliards de dinars en juin 2008 à 750 milliards de dinars en juin 2009 pour finir le même exercice à 814,4 milliards de dinars. Elle (dette intérieure) a donc augmenté de 64,4 milliards de dinars entre juin et décembre 2009, elle représente en grande partie l’ensemble des créances sociales(salaire des fonctionnaires, par exemple), commerciales et fiscales. La dette intérieure est insensible aux écarts de change, car elle est majoritairement libellée dans le dinar algérien.

Afin d'intégrer l'économie mondiale, l'Algérie a opté pour le processus de l'ouverture de son commerce extérieur et son engagement dans le cadre des accords commerciaux internationaux par des réformes économiques engagées par les pouvoirs publiques24. La Libéralisation du commerce extérieur a été réalisée au cours des années 1990 par l'abolition du monopole de l’État sur le commerce extérieur, la levée de toutes les barrières non-tarifaires, la simplification du tarif douanier en ramenant le nombre de taux des droits de douane à quatre (0 %, 5 %, 15 %, 30 %) et en réduisant le taux maximum à 60 % dans un premier temps au lieu de 100 0/0 précédemment et à 30 % depuis 2002.

Les exportations d'hydrocarbures représentent 97,21 % de la totalité des exportations algériennes, les exportation hors hydrocarbures n'ont atteint que 2,15 milliards de dollars en 2011, en progression de 41 % par rapport à l'année 201026.

L’encouragement et le soutien à l’exportation hors hydrocarbures consacrés dans la stratégie économique du pays dans un souci d’équilibre de la dépense publique, n'ont pas donné de résultats satisfaisants. Les contraintes soulevées par les exportateurs restent toujours les mêmes tels que: entraves bureaucratiques, lenteurs et complexité des procédures douanières, un environnement bancaire qui n’est pas facile et un manque de logistique et d’infrastructures portuaires27.

Selon l'Oxford Business Group, l'Algérie, dont l'économie continue de résister aux effets de la crise financière mondiale, a vu sa consommation intérieure progresser, ce qui a suscité un intérêt croissant pour le développement du commerce dans le pays à travers la construction de divers centres commerciaux et hypermarchés.

Le secteur de l'agriculture emploie près de 23 % de la population active de l’Algérie et contribue à hauteur de 10 % au PIB du pays. Le chiffre d’affaires réalisé par l’industrie agroalimentaire représente 40 % du total du chiffre d’affaires des industries algériennes après celle de l'énergie. Le secteur de l'agriculture est en plein développement, le pays dispose d'énormes potentiels en termes de parcelles agricoles (Mitidja, Seybouse, Soummam, Touat, etc.).

Les surfaces irriguées représentent 835 197 ha en 2006. Près de 900 millions de m³ d’eaux de crues sont destinés à l’irrigation par épandage de 498 000 ha pour la production fourragère. Le potentiel de production arboricole et viticulture compte prés d’un million d’hectares en 2006. Les superficies récoltées en toutes espèces confondues est de 2 671 140 ha, le blé dur représente 1 162 882 ha, le blé tendre 620 945 ha, l'orge commune 812 280 ha et l'avoine cultivée 75 035 ha, le fourrage totalise 788 542  ha Les légumes secs sont étalés sur 66 866 ha et la culture de pommes de terre est de 58 632 ha pour 2,5 millions de tonnes. La production probable des dattes serait de 710 000 tonnes dont 1/3 de Taglet Nour, pour une superficie estimée à 170 000 hectares et qui représente 18,7 millions de palmiers. Les autres principales productions agricoles sont les cultures maraîchères, les cultures industrielles dont les tomates, le tabac et les arachides, les agrumes et l’oléiculture. Les deux entreprises Ifri ou N'Gaous produisent du jus à partir de la récolte et l'ONCV s'occupe de la fabrication du vin à partir des vignobles.

L’élevage concerne principalement les ovins, les caprins, les bovins et les camelins34. L’élevage ovin prédomine et représente 80 % de l’effectif global avec plus de 19 millions de têtes, suivi par l’élevage caprin (13 % l’effectif global) comprenant 50 % de chèvres et s'élève à plus de 3 millions de têtes, l’élevage bovin reste faible avec 1,6 - 1,7 millions de têtes (6 % de l’effectif global) dont 58 % sont des vaches laitières34. L’élevage bovin est cantonné dans le Nord du pays, tandis que l’élevage ovin est surtout présent dans les hauts plateaux qui représentent plus de 90 % des effectifs.

Plusieurs projets de lutte contre la désertification et du développement du pastoralisme ont été engagés. L’État prévoit la régénération, la réhabilitation des terres par la plantation pastorale dans les zones très arides et la réalisation de correction torrentielle et l'irrigation par épandage des eaux de crues. De nombreux arbres furent plantés afin de ralentir l’avancée du désert comme le barrage vert. Pour le sous-secteur des forêts, une superficie de 34 593 ha de plantation forestière a été réalisée en 2006.


Pêche et ressources halieutiques


Le secteur de la pêche est en plein essor car de nombreux port de pêche sont modernisés ou en cours de modernisation sur le littoral algérien. La côte algérienne longe 1 200 km, partagée en quatorze wilayas maritimes. Chaque wilaya possède un certain nombre de ports, d’abris de pêche et de plages d’échouage. On compte 64 sites de débarquements longent la côte algérienne : 32 ports; 23 plages d’échouage; 4 sites d’abris aménagés et 5 sites d’abris naturels.


Les espèces halieutiques les plus consommées sont : poissons démersaux, petits pélagiques, grands pélagiques, requins et squales, crustacés et mollusques. L'Algérie pêche presque 230 000 tonnes par an, selon le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Le corail est réglementé en Algérie, il se trouve dans la côte est, El Kala dans la wilaya d'El Tarf.

Les hydrocarbures et le gaz naturel présentent de très loin, la principale source de revenus du pays10. Cependant, l’État algérien commence à adopter des solutions économiques et écologiques en investissant dans les énergies nouvelles et renouvelables.

L'Algérie est un pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et du Forum des pays exportateurs de gaz. Elle est le 3e producteur de pétrole en Afrique derrière le Nigeria et l'Angola et le 11e exportateur de pétrole à l'échelle mondiale et occupe la 15eplace mondiale en matière de réserves pétrolières et 18e producteur mondial de pétrole36. L'Algérie est également 1er producteur africain de gaz (plus de 50 % de la production de gaz en Afrique) et classée 10e producteur de gaz à l'échelle mondiale. Elle est le 2e fournisseur de gaz naturel de l’Europe, après la Russie.

La Sonatrach est le groupement pétrolier algérien chargé de la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures, elle a été classée 1re société en Afrique et 12e plus grand groupe pétrolier au monde par le Petroleum Intelligence Weekly (Année 2011).

Pour que l'Algérie préserve les réserves énergétiques actuelles, le pays a opté pour le développement et l’exploitation de l'énergie solaire. Afin de concrétiser son programme de l'exploitation de l'énergie solaire, l'Algérie a réalisé la première centrale électrique de Hassi R'mel à Tilghemt dans la wilaya de laghouat dans le sud du pays, d'une capacité de 150 mégawats . C'est la société New Energy Algeria (NEA) qui est chargée du secteur des énergies nouvelles et renouvelables.


Industrie
L’agro-alimentaire

Le privé a réussi dans le secteur agroalimentaire, soit en montant des entreprises en partenariat avec des étrangers, soit en s’associant avec des entreprises locales, il versé en partie dans l’importation notamment sur les segments des produits alimentaires d’importation comme les grains, les produits agroalimentaires, ainsi que les matières premières. Dans la structure des importations agroalimentaires, il y a de tout : la farine, le sucre, la margarine, et le blé.Parmi les plus importantes, il est possible de citer : Cevital, Semoulerie industrielle de la Mitidja (SIM), La Belle, Groupe Bimo, Hamoud Boualam, Ifri, Général Emballage.


Acier et métallurgie

L'Algérie possède d'importantes réserves en minerai de fer, à Gara Djebilet, près de Tindouf, dans le sud du pays. Ces réserves sont estimées à 1,7 milliard de tonnes exploitables, dont la teneur en métal est de 57 %. Investir en Algérie est un projet qui intéresse le géant indien ArcelorMittal, le leader mondial de l'acier a pris 70 % du capital du groupe publique de sidérurgie Sider El Hadjar le plus grand complexe sidérurgique d'Afrique. Les projets, pour un investissement de 1,5 milliard de dollars par le groupe égyptien Elezz Steel, porteraient sur l'édification d'une aciérie moderne dans la région de Jijel, à 360 km à l'est d'Alger. Des études de faisabilité du lancement de l'exploitation du gisement de Gara Djebilet seraient menées, à la demande de l'État algérien.

Le Groupe Saidal et la firme algérienne Digromed tiennent le monopôle de l'industrie pharmaceutique algérienne, plusieurs d’autres sociétés-laboratoires privées algériennes et étrangères sont actives dans ce domaine notamment des sociétés mixtes entre le Groupe Saidal et des groupes étrangers.

La production des médicaments couvre 38 % des besoins nationaux (62 % sont des médicaments importés). 70 unités de production relevant des secteurs privé et public en plus de 21 unités opèrent en Algérie. Le marché algérien du médicament est en plein boom, avec une croissance annuelle à deux chiffres. Le marché algérien se chiffre à 1 200 millions d’euros par an, presque trois fois plus qu’au Maroc et quatre fois plus qu’en Tunisie. Le gouvernement algérien, dans le cadre de sa stratégie industrielle, a fixé un objectif aux producteurs nationaux : couvrir 65 % des besoins du pays en médicaments d’ici à 2012 (76 %-78 % d’ici 2015).
Industrie automobile et mécanique

L'Algérie investit massivement dans l'industrie mécanique, mais les résultats restent dérisoires par rapport aux besoins du pays. Il y'a des gros projets pour les industries automobile et mécanique dans le pays. L'Algérie compte développer l'industrie mécanique par l'encouragement de l'émergence d'un réseau national de sous-traitance. Beaucoup de sociétés activent dans ce domaine:

    L'Entreprise nationale des véhicules industriels (SNVI) à Rouiba est le constructeur de véhicule industriel, Bus et camion, véhicules spéciaux etc. et qui exporte à travers tout le Maghreb, l'Afrique de l'Ouest et au Moyen-Orient.
    L'Entreprise Nationale de production de Matériels de Travaux Publics (ENMTP) est une entreprise de production de matériels de travaux publics et est constituée de deux (02) unités, une unité de production de dumpers et bétonnières (UMBH)située à El-Harrach sur la Baulieu d'Alger, érigée en filiale 100 % (ENMTP) depuis juillet 2007 (SOMABE), et une deuxième unité de production de Grues distributrices située à Bejaia. Aussi elle possède deux (02) unités de production à fort potentiel technologique situées sur le même site de Ain Smara à Constantine : une unité de production de pelles et grues (CPG), et une unité de production de compresseurs compacteurs(CCA). en plus de quatre (04) unités commerciales et de distributions situées respectivement à : Alger, Oran, Annaba (Barrahel) et Constantine (Aïn Smara).
    Complexe moteurs tracteurs (CMT) de Oued Hamimine près de Constantine, qui un complexe spécialisé dans la fabrication des tracteurs et machines agricoles et moteurs etc.

Plusieurs géants mondiaux de l’automobile ont implantés leur usine en Algérie, à l'instar du géant mondial Deutz AG, avec une usine de Production de tracteurs depuis mars 2005 pour un investissement de 24 millions d'euros. Le fonds d'investissement d'Abou Dhabi, Aabar Investments, s'est associé avec cinq firmes allemandes (Daimler AG, MAN Ferrostaal AG, Deutz AG, Rheinmetall et le fabricant de moteurs MTU Aero Engines Holding) et le gouvernement algérien (MIPI) pour produire jusqu'à 10 000 véhicules. Les sites entre en production à partir de 2011 après la modernisation et le développement des 3 usines (Tiaret, Aïn Smara et Oued Hamimine), l'accord prévoit la création de trois joint-ventures dont l'une produira des véhicules militaires et utilitaire Mercedes-Benz, le montant de l’ investissement est de 720 millions de dollars JV 24,5 % soit 4 millions d’euros pour Aabar Investments et 75,5 % détenu par le ministère algérien de l’Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI). Des groupes industriels algériens activent dans ce domaine tels que : (Act Camions « Filiale du Groupe Cevital », Fandi Motors, GM Trade....etc.), qui possède des usines de fabrication/production de véhicule en collaboration avec des constructeurs automobiles étranger principalement asiatique et d’Amérique du Sud.
Industrie électrique et électronique

L'industrie électronique a enregistré une croissance rapide ces dernières années de 6 à 10 % par an. Le chiffre d’affaires du secteur de l’électricité et de l’électronique a atteint en 2005 environ 40 millions de dollars. l'Algérie couvre 83 % de ses besoins en électricité - électronique et commencera l'exporation vers l'Europe à partir de 2012.

Pas moins de 16 grandes entreprises algériennes actives dans ce domaine. La région Bordj-Bou-Arreridj est devenue un grand pôle industriel dans le secteur de l’électronique. Elle figure parmi les régions les plus dynamiques du Maghreb en la matière, elle a été rebaptisée par les Africains « capitale africaine de l’électronique ». Les grandes entreprises lancées par l'état pendant la période socialiste, ont gardé une très large part de marché notamment ENIE (Sidi Bel Abbès), ENIEM (Tizi Ouzou) pour l'électroménager, ainsi que l'ENEL (Tizi Ouzou) qui possède le plus grand complexe industriel d'Afrique dans la fabrication de transformateurs et de produits pour le transport d'énergie électrique.

Les industriels privés jouent aujourd'hui un rôle important dans ce secteur, les autorités publiques ont encouragés le secteur dans le cadre du programme d'actions de relance de l’industrie nationale, qui découle des orientations issues du document portant "Stratégie et politiques de relance et de développement industriels" et qui constitue une projection sectorielle de la stratégie de croissance de l’économie algérienne48. Parmi les entreprises des industries électriques et électroniques : Bya Electronic, HB Technologies, ZALA Computer, Cristor, Condor, Cobra, Continental électronique, Essalem Electronics, Samha du groupe Cevital, FRIGOR, BMS Electric, Bomare Company, etc.
Télécommunications et la Haute technologie

Le réseau des télécommunications en Algérie était peu développé, et l'inégalité des services en fonction des régions était très importante. En dehors des zones urbanisées du nord de l'Algérie, le réseau était encore largement sous-développé, et les téléphones fixes et les ordinateurs y étaient très limités. Mais, depuis 2000 avec la privatisation du marché des télécommunications, le secteur est cependant en nette amélioration. Dans le cadre de cette libéralisation des marchés, une Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), assurant la régulation du secteur, a été créée. Le gouvernement a engagé en outre de nombreuses mesures dans le but de développer et d'améliorer les technologies et le réseau des télécommunications. Mais, les problèmes de surfacturation demeurent en Algérie.

Ainsi, le secteur de la téléphonie mobile est passé pour la période 2001-2006 de 100 000 à plus de 20 millions d'abonnés, et connaît de 2005 à 2006 un taux de pénétration de 67,8 %.

L'évolution du marché de téléphonie fixe est toutefois relativement stagnante et l'accès à Internet est encore peu répandu malgré l'important déploiement de nouvelles technologies (dont le réseau de fibre optique de 23 457 km).

Selon la Banque mondiale, en 2005, l'Algérie avait en moyenne 494 lignes téléphoniques pour 1 000 personnes et environ 58 pour les utilisateurs Internet. En Algérie, l'opérateur privé Djezzy, en partenariat avec RIM, a lancé en avant-première au Maghreb, le 15 novembre 2006, la première offre BlackBerry. L'opérateur Djezzy (Orascom Télécom Algérie) a lancé le BlackBerry en 2007 suivi par l'opérateur historique Mobilis Algérie Télécom.L’Algérie dispose de 3 opérateurs de télécommunications (Mobilis, Nedjma, Djezzy).

    Indicateur en 2007 :

- Téléphonie mobile : 28 millions d’abonnés - Lignes de Téléphone : 7 millions - Connexion internet : 9,80 millions

Les techniques de pointe ou la haute technologie concerne principalement l'aéronautique, l'électronique, l'informatique, les technologies de communication militaire et spatiales. L’Algérie est le leader africain dans le domaine de l'astronautique. Elle créa l'Agence spatiale algérienne le 16 janvier 2002 à Alger, qui est responsable du programme spatial algérien.
Construction
Une des nombreuses cités de Bab Ezzouar

L'Algérie est en plein développement et en pleine reconstruction après plus de dix ans de terrorisme. De nombreuses sociétés algériennes ont ainsi émergé dans le secteur de la construction comme les groupes ETRHB, TGCTP et Cosider qui travaille actuellement sur le métro d'Alger en collaboration avec d'autres entreprises. Plusieurs géants mondiaux sont implantés en Algérie dont beaucoup de sociétés chinoises.

 Transport en Algérie.


Nouvelle autoroute Est-Ouest reliant l'Est et l'Ouest de l'Algérie sur une distance de 1216 km

Le réseau routier de l'Algérie est l'un des plus importants du Maghreb et d'Afrique, d'une longueur de 108 302 km, répartie sur 76 028 km de routes nationales/départementales et 32 274 km de routes secondaires, le réseau routier est en plein développement grâce au programme de modernisation des transports routier et ferroviaire (22 milliards de dollars d'investissement public) qui prévoit la réalisation de l'Autoroute Est-Ouest de (1 216 km), l'autoroute des hauts plateaux de (1 330 km) et la réalisation de 19 000 km de route, ainsi que la finition de la route transsaharienne (nord-sud).

Le trafic du réseau ferroviaire est géré par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). Ce réseau s'étend sur 4 209 km et doté de plus de 200 gares couvrant surtout le nord du pays.

La quasi-totalité du commerce international est réalisé par la voie maritime, via onze ports de commerce : Alger, Oran, Annaba, Skikda, Arzew/Bethioua, Béjaïa, Mostaganem, Ghazaouet, Jijel, Ténès et Dellys. À l'exception des terminaux gaziers et pétroliers, il y eut très peu de travaux d'aménagements des infrastructures portuaires.

Le secteur du transport aérien est en pleine expansion grâce aux nouvelles infrastructures des plans de développement. L'Algérie compte 35 aéroports, dont 13 internationaux. Le plus important est l'Aéroport d'Alger - Houari Boumédiène avec une capacité, depuis 2006, de 6 millions de passagers par an. Air Algérie, la compagnie aérienne nationale, domine quant à elle le marché du transport aérien qui compte depuis son ouverture à la concurrence 8 autres compagnies privées. Elle s'occupe de plusieurs lignes vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine, le Moyen-Orient.


Depuis l'année 2001 le secteur du tourisme en Algérie s'apprête à faire ses premiers pas, après une période noire durant les années 1990 pendant laquelle le tourisme fût mis entre parenthèses, et qui a retardée le développement des infrastructures et découragé bon nombre de touristes d'y séjourner.

Le tourisme algérien est actuellement destiné en grande partie aux hommes d'affaires. Le développement de l'infrastructure touristique commence à se faire ressentir. La majorité des compagnies aériennes desservent aujourd'hui l'Algérie, ainsi que les ferries. Le parc hôtelier national comprend soit des hôtels de luxe soit chambres d'hôtels modestes. Au cours du premier semestre de l'année 2012, l’Algérie a accueilli 1,498 million de touristes, soit un taux de croissance estimé à 25 % par rapport à la même période l’année 201155. Selon l'office national du tourisme, l'Algérie table sur 530 millions de dollars de revenus touristiques en 2015 grâce à une augmentation de la capacité hôtelière de plus de 75 000 lits qui permettra d'accueillir plus de 3 millions de visiteurs par an.
Assurances

Le secteur des assurances reste encore dominé par les assureurs publics bien qu'il y'a de bonnes perspectives de croissance dans ce domaine.c'est un marché essentiellement orienté en assurance automobile où l’assurance-vie, encore peu développée, devrait croître avec le développement de la bancassurance.Le nombre d’assureurs actuellement est de 16 en plus d’un réassureur alors qu’une forte montée des compagnies privées et des mutuelles fortes de 33 % des parts de marché est encore relevée .Ce secteur a réalisé un chiffre d’affaires global de 80,71 mrds de dinars algériens (778 M€) en 2010 selon la note de conjoncture du marché des assurances pour le quatrième trimestre 2010

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