25 novembre 2013
Birtouta à la pointe de la santé avec Pasteur
Birtouta se situe dans la pleine de la Mitidja algéroise, à environ à 20 km au sud du quartier centre de Alger. Birtouta signifie « le puits du murier » en arabe composé de :
- Birtouta Centre
- Sidi M'Hamed
- Domaine Ferroukhi
- Domaine Bouhadja Ali (148)
- Domaine Si Lakhdar (147)
- Centre rural Bouhadja Ali
- Centre Mentenane
- Domaine Chennoufi Mustapha
- C.N.R.Z. Cité Ouricia
- Domaine Tirou Tahar
- Cité Chaibia
- Centre rural Addèche
- Lieu dit Oued - Kerma
Lors du découpage administratif de 1984, la commune de Birtouta est constituée des localités suivantes : la commune est détachée de la wilaya de Blida, pour rejoindre celle d'Alger. Dés les années 55 23 km d'Alger . Birtoula (en arabe : " le puits du mûrier "), commune de 5.500 hab., que la route traverse tout droit. Sur 360 hect. de superficie s'étend, à proximité du centre, le marais des Ouled Mendil, , devenu une station expérimentale, annexe de l'Institut Pasteur d'Alger.
Cette ancienne zone paludéenne est maintenant asséchée et cultivée ; 58.000 arbres ont été plantés et 42 km de drains creusés pour l'évacuation des eaux de pluie. La plaine de la MITIDJA avait la redoutable célébrité des marais et des fièvres. En effet, le sol et le sous-sol de cette région contiennent une grande proportion d'argile. Or, l'accumulation des eaux est considérable puisque, en dehors des eaux de pluie, les eaux de ruissellements venues du Sahel, au nord, et de l'Atlas, au sud, convergent dans ce marais. Une minime partie de ces eaux peut s'infiltrer, le reste s'écoule difficilement vers l'est par l'oued Terre, qui rejoint l'Han rach et vers l'ouest par l'oued Tleta qui se jette dans le Mazafran, car la pente est insuffisante: 1 mm par m. L'assèchement se fait donc sous l'action du soleil et des vents, mais dans les creux l'eau croupit longtemps. C'est le domaine des moustiques, de l'anophèle qui propage les fièvres. Ces fièvres marquèrent si profondément les habitants pensaient que le paludisme était inévitable.
----En 1926, à BIRTOUTA, fut créée une station expérimentale de lutte contre le paludisme dans le marais des Ouled Mendil situé à deux km au sud du village. Ce territoire de 360 ha fut concédé par l'Etat à l'Institut PASTEUR (décret présidentiel du 15 septembre 1927 Aussitôt, le Docteur SERGENT et son frère prirent trois sortes de mesures prophylactiques
- protection mécanique du personnel de la station contre les moustiques (toiles métalliques aux ouvertures des habitations moustiquaires, etc.) ;
- distribution de quinine aux habitants car la quinine détruit l'hématozoaire du paludisme, transporté par l'anophèle qui va le chercher chez le malade;
- lutte contre l'anophèle qui trouve son domaine d'élection dans les marais où vivent ses larves. Il faut donc supprimer les eaux stagnantes, donc drainer les marais. Il a fallu creuser 35 km de fossés pour l'écoulement des eaux, colmater les bas-fonds avec des alluvions dirigées, dessécher les creux grâce à la plantation de 57 000 arbres, en particulier des " gambusias " du Texas, grands buveurs d'eau.
----Enfin l'Institut PASTEUR construisit deux fermes modèles en orientant une partie de l'activité de ces fermes vers l'élevage de races laitières. Il construisit aussi seize km de routes et cinq puits. En quelques années, l'Institut PASTEUR avait exterminé le paludisme. De nos jours, est rentré dans l'histoire de la ville
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