L’Algérie : une situation macroéconomique saine
Algérie
Avec un territoire de 2,5 millions de km2, et une démographie dynamique (taux de croissance de 2% par an avec 37,8 millions d'habitants fin 2012, 42 millions en 2020, 50 millions en 2030), l'Algérie dispose du PIB par habitant le plus élevé d’Afrique du Nord (7 262 USD en parité de pouvoir d’achat) et le quatrième PIB du continent africain (206,5 Mds USD). Les richesses de son sous-sol (pétrole et surtout gaz : 4ème exportateur mondial) génèrent 97% des recettes d’exportation (73,9 Mds USD en 2012) et 70% des recettes budgétaires (« la rente pétrolière »). La hausse des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux, depuis le début des années 2000, a donné aux autorités algériennes des moyens croissants pour la réalisation de leurs ambitions de développement économique et social.
L’Algérie dispose d’une situation macroéconomique saine avec une dette extérieure de moins de 3% du PIB, des réserves de change de plus de 194 Mds USD à fin 2012 (couvrant 3 ans d'importations) et un taux de chômage en réduction (10%) même si le chômage des jeunes, plus élevé, reste une préoccupation des autorités. Les tensions inflationnistes observées en 2012 (8,5% d’inflation contre 4% en 2011et 2010) devraient se résorber en 2013 avec une prévision autour de 5%. La diversification de l’économie, la modernisation et le développement des infrastructures, l’investissement et la création d’emplois sont les grands axes de la politique de développement du pays. Un vaste plan d’investissements sur la période 2009-2014 de 286 Mds USD est en cours de réalisation. Le savoir-faire des investisseurs étrangers est apprécié, mais ne peut se mettre en place dans l’industrie et les services que sous forme de partenariat minoritaire depuis 2009 (règle des 51%/49%).
Avec une part de marché de 12,8% et des exportations d’un montant de 6,4 Mds € en 2012, la France demeure le premier fournisseur de l’Algérie. Elle y exporte principalement des véhicules automobiles (17% du total), des céréales (13%) et des produits pharmaceutiques. En retour, ses importations en provenance d’Algérie (3,9 Mds € en 2012) se composent à 95% d’hydrocarbures. La France est également l’un des tous premiers investisseurs en Algérie avec un stock d’IDE estimé à 1,85 Md € (Banque de France) fin 2011. 450 entreprises françaises sont présentes en Algérie et génèrent près de 40 000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects.
L’Algérie est en 2012 le 14ème client de la France, son premier client dans le monde arabe, et son troisième client hors OCDE après la Chine et la Russie
-source tresor public.fr-