16 février 2014
Azeffoun: le petit paradis kabyle
Du temps des Romains elle s'appelait Ruzasus et était une base militaire très stratégique en raison de sa situation géographique, bordée au nord par la Méditerranée, au sud par des montagnes s'élevant à 500 m d'altitude et à l'est par la région de Béjaïa qui fut au temps de la dynastie des Hammadides une capitale qui a marquée son passage dans l'histoire de l'Algérie.
Construite par les colons français vers le dernier tiers du XIX e siècle, la ville coloniale, baptisée Port-Gueydon, surplombe la mer à partir d'une colline qui descend en perpendiculaire du mont Tamgout.
La commune mixte de Port-Gueydon figurait parmi les plus vastes de la Kabylie du temps de l'administration française. Des dizaines de villages occupaient son espace géographique délimité au sud-est par Ighil Tafraout Jehma et Zekri et au sud–ouest par les villages d'Abizar et de Timizart N'sidi Mansour. Elle sert de jonction entre les deux Kabylies : Béjaïa n'étant qu'à 83 kilomètres de la limite est de la daïra dAzeffoun. Les vestiges sont de nos jours encore visibles. Tel que les thermes,le sillo.à grain, les murs d'enceinte.
Un grand nombre d'objets remontent à la surface ici et là au gré des fouilles impromptues entreprises par les habitants autochtones lors de travaux divers : labours, construction de maisons, etc. Faute d'un sauvetage du site archéologique par les autorités, c'est sur les ruines de Ruzasus que sera construit le village kabyle de Thaddart Ouzzefoun, il y a de cela quelques siècles. Il n'est pas rare de rencontrer des traces vivaces de la présence romaine en visitant une vieille maison de style kabyle.
L'économie de la vile d'Azeffoun se repose sur le tourisme, la pêche et l'agriculture.
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