Soukharas : la ville des lions
Origine du nom : Souk-Ahras a été extraite d'un mot amazigh «AHARAS» qui signifie Lion. Il y a eu une époque des forêts très denses qui abritaient de nombreux animaux sauvage donc des lions aussi.
Plus tard on installa un marché à cet endroit (Souk) d'où ’appellation SOUK-AHRAS. après la priére, vers 16 heures vous pouvez voir le marché aux puces le plus authentique.
A voir également le mausolée de Sidi Messaoud, le père spirituel de Souk Ahras. Il est Sidi Messaoud Ben Boubaker le Cheikh de la Zaouïa El‑Qadiriyya de cette région.
La Zaouïa assuma un rôle important, car constituant un phare de l'éthique vertueuse et des nobles sciences islamiques.
Durant sa vie, il érigea de ses propres revenus, le Mausolée, là où il priait longuement. Après son décès, aux environs de l'an 1770 de l'ère chrétienne, il y fut enterré.
En 1840, le monument se détériora. Il est reconstruit par El‑Hadj Chafaâ, l'un de ses petits fils qui lui donna sa forme actuelle.
Sur le mausolée apparaissent les traces de l'architecture néo-mauresque. L'intérieur fut décoré de poteries et de diverses catégories de tapis.
Carrefour des civilisations numide, puis romaine et enfin berbère, elle fut le lieu de fortifications militaires (Madaure, Tifèche, Khemissa...) que de centres urbaines.
Pendant la colonisation française, elle est devenue une importante ville commerciale assurant les échanges entre le Sud, le Nord-est algérien et la Tunisie.
Pendant la révolution, elle a abrité dans les djebels des Ouled Bechiah une base autonome des différentes wilayas de l'Armée de libération nationale, appelée « base de l'Est ».
La forteresse est à voir aussi