Sidi Bel abbes
Population : 530.000 habitants
Communes de Sidi-Bel-Abbes : 52 (code Wilaya : 22)
Ain Adden, Ain El Berd, Ain Kada, Ain Thrid, Ain Tindamine, Amarnas, Badredine El Mokrani, Belarbi, Ben Badis, Benachiba Chelia, Bir El Hammam, Boudjebaa El Bordj, Boukhanafis, Chettouane Belaila, Dhaya, El Hacaiba, Hassi Dahou, Hassi Zehana, Lamtar, Makedra, Marhoum, M'Cid, Merine, Mezaourou, Mostefa Ben Brahim, Moulay Slissen, Oued Sebaa, Oued Sefioun, Oued Taourira, Ras El Ma, Redjem Demouche, Sehala Thaoura, Sfissef, Sidi Ali Benyoub, Sidi Ali Boussidi, Sidi Bel Abbes, Sidi Brahim, Sidi Chaib, Sidi Dahou de Zairs, Sidi Hamadouche, Sidi Khaled, Sidi Lahcene, Sidi Yacoub, Tabla, Tafissour, Taoudmout, Teghalimet, Telagh, Tenira, Tessala, Tilmouni, Zerouala.
Sidi-Bel-Abbes est à 470 m d'altitude, située sur la Mékerra, au centre d'une vaste plaine comprise entre le djébel Tessala au Nord et les monts de Daya au Sud. Sidi-Bel-Abbes était connue comme base du 1er régiment de la légion étrangère (dont on parle plus bas).
Les Béni Ameur : au 14ème siècle, la zone de Bel-Abbes est occupée par les Béni Ameur qui étaient divisées en trois familles : Amarnas, Hazedj et Sidi-Brahim. C'est en 1843 que le général Bedeau construisit une redoute sur la rive droite de la Mékerra en face de la Koubba de Sidi-Bel-Abbes, pour contenir la puissante confédération des Béni Ameur qui tentèrent un courageux soulèvement en 1845, après lequel ils furent expulsés de leur territoire.
Sidi-Bel-Abbes fut construite par les Français sur un plan en damier dans une enceinte rectangulaire, percée de quatre portes, indiquant les points cardinaux. Portes et murailles ont été démolies et remplacées par d'amples places et boulevards.
A 1,5 km du centre se trouve le marabout de Sidi Bel Abbes, c'est celui d'un saint personnage de la lignée des descendants du Prophète et fils de Sidi El Bouzidi qui aurait vécu au 18 ème siècle, qui a laissé dans toute la région un souvenir vénéré et donné naissance à de merveilleuses légendes.
Accue Grande ville de l'ouest du pays, située à 80 km au sud-ouest d'Oran, à une altitude moyenne de 470 m, sur la Mekerra, au centre d'une vaste plaine comprise entre le djebel Tessalah au nord et les monts de Dhaia au sud, sa superficie avoisine les 8300km² et le nombre d'habitant était de 529 704 en 1998. A l'origine Sidi-Bel-Abbès fut construite en damier dans un centre rectangulaire percée de quatre portes regardant les points cardinaux. Portes et murailles démolies ont permis l'extension de la ville où les faubourgs s'agrandirent sans cesse. Les artères principales reliant les anciennes portes , la rue Larbi Tebessi qui prolonge l'avenue Mohamed V, le boulevard de la République et le boulevard Emir Abdelkader ex Général Rollet se croisent à l'angle droit au carrefour des quatre horloges, centre géométrique de la ville. Le centre d'animation se trouve à la place du 1er novembre 1954 ex Carnot, qui s'étend entre le tribunal et le théâtre régional, de renommée nationale, de Sidi-Bel-Abbès. Le centre culturel Benghazi Cheikh équipé en équipements informatiques permet à la jeunesse de la ville d'être branchée, avec son 'cyberespace', en plus des ouvrages et autres revues de lecture. Près des quatre horloges, sur l'avenue Larbi Tebessi, le Mess des Officiers, (converti en complexe hôtelier) entouré de frais ombrages, reste une attraction de la ville de par son beau jardin. De la place de la république, en longeant l'avenue Mohamed V on arrive à la place des Martyrs où domine à droite la coupole, architecture d'art, siège d'un planétarium et de commerces divers, plus au nord le carrefour de la route d'Oran, à l'ouest l'avenue lieutenant Khelladi, conduit au quartier de Sidi-Bel-Abbès. Le cimetière et le marabout de Sidi-Bel-Abbès, saint personnage de la lignée des descendants du prophète et fils de Sidi El Bouzidi et qui aurait vécu au XVIII siècle et laissé dans toute la région un souvenir vénéré. Au nord en allant vers Tessalah le quartier de l'université, siège des facultés des sciences et de droit. L'actuelle Sidi-Bel-Abbès est devenu un grand centre socio-économique rayonnant sur toute la région, d'une part par son tissu industriel riche du à une zone industrielle implantée sud-est de la ville où cohabitent deux grands complexes industriels ( électronique et mécanique) et de la petite et moyenne entreprise (plastique, matériaux de constructions,...). La ville de Sidi-Bel-Abbès ne cesse de croître et figure parmi les villes ayant réussi son plan d'urbanisation. L'université de Djillali LIABES dont le siège du rectorat est situé sur l'ancienne école d'agriculture occupe une place de choix dans la vie de la ville, les différentes manifestations scientifiques et culturelles sont pilotées par l'université ajoutées à cela les différents projets interactifs dont les universitaires sont associés (projets d'éco-développement, statistiques, études, etc....). La ville de Sidi-Bel Abbés dispose également d'un jardin public abritant des espèces rares d'arbres, jadis jardin potager, est devenu l'espace d'oxygène de la ville où jeunes et moins jeunes s'exercent au jogging, le jardin a été doté récemment d'animaux sauvages. Mitoyen au jardin public, le théâtre de verdure, un espace de détente conçu pour les animations culturelles et musicales pour les chaudes nuits d'été. Au quartier Maconnais, au nord de la ville, le jardin et la maison forestière, réserve d'archives pour les passionnés d'histoire. Plus loin au nord en allant vers Ain Trid au pied des monts de Tessalah, le lac Si M'hamed Benali, grande réserve d'eau .